Inventée il y a plus d’une quinzaine d’années, la cigarette électronique est aujourd’hui adoptée par des millions de personnes à travers le monde. Elle est utilisée par les habitués de la cigarette classique pour réduire leur dépendance à la nicotine ou au tabac. Vous souhaitez savoir où sont fabriquées les e-cigarettes ? Restez focus !
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Plan de l'article
L’origine de la cigarette électronique
Officiellement, c’est en 2005 que le premier dispositif nommément appelé e-cigarette a été inventé par un pharmacien et ingénieur chinois du nom de Hon Lik. Auparavant, en 2003, le scientifique avait déjà rendu publique la cigarette électronique dans son état prototypique. La première e-cigarette a donc été fabriquée en Chine, et elle exploitait la technologie de nébulisation par des ultrasons. Fabriquées et commercialisées sous la police de l’entreprise Chinoise Golden Dragons Holdings devenue Ruyan, les premières cigarettes électroniques ont rapidement convaincu les Chinois et les étrangers. Avec une mutation de nom en 2010, la société Ruyan (Dragonite International Limited) a misé sur une modification de son produit.
La nouvelle cigarette électronique adopte une nouvelle technologie de vaporisation. Elle est passée à la résistance chauffante. La quasi-totalité des e-cigarettes disponibles dans le commerce aujourd’hui est basée sur le principe de la vaporisation par résistance chauffante. La cigarette électronique basée sur cette technologie a été inventée par le Chinois David Yunqiang avec un système ENDS (Electronic Nicotine Delivery). En définitive, il est évident que la Chine soit le monopole de la fabrication des vaporettes. Pour être plus précis, la plupart des fabricants de l’e-cig sont basés dans la ville de Shenzhen, près de Hong-Kong, située au Sud-Est de la Chine.
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Les Etats-Unis, l’autre producteur d’e-cigarette
Si la Chine est le principal producteur de ce dispositif, les Etats–Unis ne sont pas totalement en retrait. En effet, le pays est connu pour son implication dans la fabrication des cartouches d’e-liquides et d’autres composantes de la cigarette électronique. Les Etats-Unis ne cessent d’ailleurs pas de développer des saveurs, des arômes qui intéressent beaucoup les spécialistes de la vape. Certains Etats sont également de grands fabricants d’e-cigarettes. Les principaux acteurs du secteur aux Etats-Unis fabriquent très peu l’ensemble du dispositif. Toutefois, ils produisent distinctement les éléments constitutifs que sont :
- le réservoir ;
- la batterie ;
- le réservoir ;
- l’atomiseur ou clearomiseur ;
- Les liquides à vapoter.
Certains fabricants américains délocalisent la conception et la fabrication vers la Chine.
La cigarette électronique Made in France
Le dispositif servant à la vape est également fabriqué ailleurs dans le monde. Les cigarettes électroniques françaises sont tout particulièrement privilégiées par bon nombre de vapoteurs. En général, les clients font confiance aux vapoteuses qui affichent fièrement le Made in France. Pour les consommateurs, elles respectent les normes légales de fabrication du dispositif de vape.
En réalité, bien qu’elles soient labellisées Made in France, les cigarettes électroniques ne sont pas réellement fabriquées dans l’Hexagone. En effet, il serait plus coûteux de fabriquer l’e-cig en France qu’en Chine. Ainsi, pour des raisons essentiellement économiques, la plupart des fabricants français d’e-cigarettes préfèrent employer une main d’œuvre chinoise très active et surtout moins chère. Il n’en demeure pas moins que les produits restent français.
Par ailleurs, il y a heureusement des entreprises françaises qui ont choisi de fabriquer leurs produits sur le territoire français. Ainsi, certaines marques exclusivement françaises sont reconnues dans la fabrication et la commercialisation de ces dispositifs.
Les conditions de travail dans les usines de fabrication de cigarettes électroniques
Lorsque l’on parle de fabrication, il faut penser à se pencher sur les conditions dans lesquelles sont réalisées ces cigarettes électroniques. En effet, la question des droits sociaux et humains ne doit pas être mise de côté.
Dans certains cas, les usines chinoises produisant des e-cigarettes font preuve d’un manque évident d’éthique. Les travailleurs y sont souvent exploités avec un salaire très en dessous du seuil minimum légal et travaillent parfois jusqu’à 16 heures par jour sans interruption. Des accidents industriels ont également été signalés dans ces usines.
Cela ne concerne pas toutes les entreprises chinoises qui fabriquent des dispositifs pour vapoteurs. Certaines marques ont pris le parti de travailler avec des fournisseurs respectueux des normes sociales et environnementales internationales.
En France, où la situation sociale est mieux encadrée qu’en Chine notamment, on constate que la plupart des entreprises respectent scrupuleusement les règles impératives en termes de droit social lorsqu’il s’agit de faire traiter leurs produits. Certains fabricants français garantissent même une qualité supérieure à celle autorisée en ce qui concerne le traitement réservé aux travailleurs. Cela s’observe par exemple chez les usines qui produisent des cigarettes électroniques bio, labellisées Ecocert et garanties sans produits chimiques nocifs.
Il reste important de se poser la question du coût humain quand on achète une cigarette électronique ou un e-liquide produit à l’étranger. Il est crucial d’effectuer des recherches sur les marques en amont pour s’assurer que leur production respecte bien le droit international et que le traitement réservé aux travailleurs y est juste et correct.
Les réglementations environnementales liées à la production de cigarettes électroniques
Au-delà des réglementations sociales, pensez à bien vous pencher sur les réglementations environnementales liées à la production de cigarettes électroniques.
La fabrication d’e-cigarettes produit effectivement une quantité significative de déchets. Les batteries, qui sont essentielles pour le fonctionnement des appareils, contiennent souvent du plomb ou du mercure et doivent être correctement recyclées. Les liquides pour vapoteurs ne sont pas biodégradables et peuvent contaminer l’environnement s’ils ne sont pas jetés dans un endroit approprié.
En France, les fabricants ont l’obligation légale de respecter les règles fixées par la directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Cette directive vise à réduire la quantité de déchets produits par ce type d’appareil en encourageant leur collecte sélective et leur traitement respectueux de l’environnement.
Certains critiques affirment que ces réglementations environnementales restent insuffisantes face au volume croissant de cigarettes électroniques produites chaque année. Ils soulignent aussi que les cigarettes électroniques doivent respecter non seulement les règles sociales mais aussi environnementales en place. Il revient aussi aux consommateurs d’être conscients de ces problématiques lorsqu’ils achètent un produit fabriqué à grande échelle.